Jean Imbert
Nous vous l’avions promis, là voici l’interview en tête à tête réalisée avec le vainqueur de Top chef, et chef du restaurant l’Acajou (Paris XVIème). En effet, le jeudi 20 mars 2014, Arts & Gastronomie soufflait sa première bougie. Fervent lecteur du magazine depuis ses débuts (enfin presque, depuis le second numéro) Jean Imbert nous a confié ses impressions sur sa première journée à Dijon.

Comment s’est passée cette journée à Dijon ?

Super, je ne connaissais pas la région. J’ai été étonné par la route des vins ce matin et tous ces petits vignobles défilant les uns à la suite des autres. J’étais avec le chef Jean-François Piège qui connaissait tout par cœur, il m’a impressionné !

Ce matin, la moutarde ne vous a pas trop monté au nez ?

Non, très bonne moutarde ! (rires) J’ai adorée celles au safran et au raifort. L’histoire de cette maison familiale était également fantastique.

Plutôt bœuf ou fondue bourguignonne ?

Largement fondue bourguignonne ! J’avais la chance que ma mère m’en fasse une fois par semaine.

Plutôt vins de Bourgogne ou vins Bordeaux ?

Vins de Bourgogne, je n’ai pas envie de rentrer sans mes jambes chez moi ! Je ne suis pas un spécialiste du vin mais je sais apprécier le contexte dans lequel je le bois comme ce midi avec  un vrai partage autour du sommelier (ndlr : Maxime Brunet, sommelier du restaurant le Chapeau Rouge à Dijon).

On a remarqué que vous étiez un chef plutôt bavard, que twitteriez-vous là maintenant ?

Cet après-midi, j’ai twitté le moment où nous étions dans les vignes ce matin sur le vignoble de Romanée-Conti. J’ai trouvé surprenant ce décalage entre le nom du domaine simplement inscrit sur une pierre, ces deux hommes en train de travailler la terre au pied des vignes, et le prix de ce vin vendu une véritable fortune.

 Ce soir vous allez dormir à Dijon, pensez-vous pouvoir vous réveiller à Dijon ?

Oui, pas comme Jean-Pierre Foucault! (rires) Je serais très content de me réveiller à Dijon si je ne retrouve pas de la moutarde sous mon oreiller.