Arnaud Lallement

Arnaud Lallement

Le 22 septembre 2014. C’est au cours d’une soirée riche en émotion que chefs, pâtissiers et sommeliers se sont vu récompensés par leurs pairs pour leur travail d’exception. En effet, les récompenses ont été remises à l’issu des votes à bulletin secret de quelques 6 000 chefs.

Après Arnaud Donckèle (La résidence de La Pinède***) l’année dernière, Emmanuel Renaut (Flocons de Sel***) en 2012 ou encore Jean-François Piège (Thoumieux**) en 2011, c’est au tour d’Arnaud Lallement de l’Assiette Champenoise à Tinqueux (Marne) d’être le 28ème chef couronné « Chef de l’Année ». Les récompenses continuent de pleuvoir pour celui qui a été sacré « meilleur cuisinier de l’année 2014 » par le guide Gault & Millau avant d’obtenir quelques mois plus tard, sa troisième étoile au Guide Michelin.

A seulement 39 ans, le chef-entrepreneur affiche un parcours sans faute. Le fils de Jean-Pierre et Colette Lallement a fait ses classes chez les plus grands. A 18 ans, une fois son diplôme de l’école hôtelière en poche, il découvre la grande cuisine, « parmi mes plus belles rencontres, Alain Ducasse est le chef qui m’a apporté rigueur et précision, Alain Passard m’a transmis l’émotion, Michel Guérard, la finesse, Paul Bocuse la générosité, et j’en passe ». En 1997,  il rentre au bercail et rejoint les cuisines de son père à Tinqueux. A son décès en 2001, il reprend la maison familiale qu’il continu de faire tourner avec sa mère, sa sœur et sa femme.

Fier de ses racines, Arnaud Lallement défend une gastronomie française éprise de son terroir et de ses particularités. A la carte, la tourte de pigeon au jambon de Reims et le Saint-Pierre, céleri, paprika côtoient le homard bleu de son papa.

Si la troisième étoile obtenue en février dernier a propulsé le chef dans l’un des clans les plus fermé, c’est désormais par ses pairs que son talent est reconnu.

Autre bonne surprise de la soirée, le titre de « Sommelière de l’Année 2014 » remis à Caroline Furstoss chef sommelière au restaurant Thoumieux** de Jean-François Piège. Cette alsacienne de trente ans à peine, associe avec harmonie l’art du bien boire et du bien manger.

Côté sucré, c’est la pâtissière Ophélie Barès (Auberge du Jeu de Paume** à Chantilly) qui a remporté le titre de « pâtissière de l’Année 2014 ». Présenté aux français via l’émission « Qui sera le prochain grand pâtissier ? » sur France 2, Ophélie n’en ai pas à son coup d’essais : Hôtel Le Meurice*** ou encore Le Ritz Paris font partis de son tableau de chasse.

Parce que l’objectif d’un trophée est également de mettre en avant les futurs grands de demain, le magazine professionnel Le Chef a également décerné « Les Tremplins Le Chef 2014 » à cinq chefs talentueux : Steven Ramon (Le Rouge Barre, Lille), Alexandre Mazzia (« AM » par Alexandre Mazzia, Marseille), Keigo Kimura (L’Aspérule, Auxerre), Olivier Da Silva, (L’Odas, Rouen) et Damien Boudier (Bissac, Paris).

Enfin, le trophée de l’ « Espoir de l’Année 2014 » – qui récompense un jeune chef ou second de cuisine de moins de 30 ans- a quant à lui été remis à Fabien Ferré (Hôtel du Castellet**) après une épreuve de trois heures présentée à un jury de chefs triés sur le volet (Arnaud Donckèle, Arnaud Lallement, Anne-Sophie Pic, Nicolas Sale,…).