Sur Mesure par Thierry Marx

LE MANDARIN ORIENTAL
Lorsque l’on aperçoit la façade extérieure du Mandarin Oriental, rien ne laisse présager l’époustouflant décor qui nous attend. Le hall d’entrée s’ouvre sur le jardin et une sculpture signée de l’artiste Nathalie Decoster. Au centre du bâtiment, la végétation nous fait oublier la folie parisienne. Le patio est une petite oasis à ciel ouvert de plus de 450 m2. Coupé du monde qui nous entoure, on y sirote un verre où l’on déguste la cuisine du bistrot chic le Camélia. En se faufilant tout au fond sur la gauche, on plonge dans l’univers féérique du Bar 8.
Éclairage tamisé, matériaux nobles, c’est un écrin délicat et bienveillant. En effet, le nombre 8 porte bonheur dans les pays asiatiques. Dans les étages le voyage continue. L’hôtel dispose de 99 chambres et 38 suites, toutes chics et luxueuses, dans un style alliant moderne, Art déco et touches orientales.

LE RESTAURANT
Le restaurant gastronomique, lui, surprend par ses allures de vaisseau spatial à la fois futuriste et surnaturel. Dans un espace monochrome, la lumière jaune et artificielle emmène les convives dans un voyage aux frontières de l’ésotérisme. Les murs drapés sont comme éventrés et donnent une impression d’inachevé parfaitement étudiée. « Je voulais un restaurant qui donne la sensation de ne pas être terminé » s’amuse Thierry Marx. Ici pas de carte mais des menus de 5 à 9 plats, dont une proposition au déjeuner à 75€. A goûter absolument : le risotto de soja, devenu un plat signature.