Christophe Adam

Christophe Adam

On est à un cheveu des fêtes de fin d’année, as-tu déjà rempli ta hotte ?
Pas du tout ! Je suis une vraie catastrophe, je me débrouille toujours au dernier moment. Si je peux faire ça le 24 décembre à 18 h 30, je le fais. En revanche, de mon côté, j’ai déjà une petite idée de cadeau pour papa Noël. J’aimerais beaucoup avoir mon permis moto pour m’offrir une petite cylindrée, un peu vintage.

Tu as quoi dans la tête pour cet hiver ?
Pour cette nouvelle saison, nous n’avons pas fait les choses à moitié ! L’Éclair de Génie grandit chaque mois avec de nouvelles ouvertures en France mais aussi dans le monde (Hong Kong, Moscou, Vancouver, etc.). Au même titre qu’un créateur de mode, nous essayons de proposer de nouvelles créations telles que des tablettes aux chocolats ultra addictives comme la chouchou-caramel – mon parfum préféré –, ou encore des bonbons choco’sphères à dévorer en une bouchée.

La playlist que tu chantes à tue-tête ?
À la veille de Noël, ce serait plutôt Tino Rossi, l’incontournable Petit Papa Noël ! Mais je vous rassure, je n’écoute pas ça toute l’année. En ce moment, c’est la chanson d’Amir J’ai cherché chantée à l’Eurovision qui tourne en boucle. Ça me met de bonne humeur pour bien commencer la journée.

Ta dernière trouvaille grâce au bouche à oreille, c’était quoi ?
Au détour d’une escapade en Bretagne, il faudrait que je descende en Vendée pour aller découvrir la cuisine d’Alexandre Couillon (La Marine**). Je l’ai croisé récemment et lui-même m’a soufflé qu’il avait entendu dire que je devais venir chez lui. Alors, si ça ce n’est pas du bouche à oreille !

Le petit geste du matin qui te donne le smile ?
Petit-déjeuner avec mon fils Louis qui a 9 ans (déjà !). Pour varier les plaisirs, on oscille entre brioches, crêpes ou pain de mie garni de pâte à tartiner artisanale. Celle de Christophe Michalak est souvent sur la table de la cuisine.

La gourmandise que tu manges en un éclair ?
Les chips avec un goût barbecue ! Quand je pioche dedans, je ne peux plus m’arrêter.

Si demain tu pouvais changer ton fusil d’épaule, que ferais-tu ?
Je consacrerais la totalité de mes journées à jouer au golf. Je rêverais d’habiter à côté d’un golf et de commencer ma journée en allant taper quelques balles.

Ton dernier coup de cœur ?
Des chaussures de running de la marque Nike, jaune et rose, un peu fluo. J’ai commencé la course à pied il y a bientôt dix ans et je cours en moyenne 30-40 kilomètres chaque semaine. Je me suis lancé rapidement dans le grand bain puisque seulement un an après mes débuts, je courais déjà le marathon de New York à la suite d’un pari avec deux copains, Benoît Couvrand et Dominique Ansel. Je l’ai terminé en 4 h 01.

Si tu avais le pouvoir d’avancer ou de reculer le temps, à quelle époque vivrais-tu ?
J’aurais aimé avoir quarante ans dans les années 70. Je suis surpris par l’élan créatif et innovant qu’ils avaient à cette époque-là, que ce soit pour la déco, les pantalons pattes d’éléphant, la moustache ou encore les grandes lunettes !

Si demain je te lançais le défi de réaliser le plus grand éclair du monde, le relèverais-tu haut la main ?
Non, je n’irais pas challenger Christian Balet qui a réalisé un éclair de 503,74 m en 2001 car je ne saurais tout simplement pas comment faire techniquement. En revanche, je pourrais être un bon concurrent pour le plus grand nombre d’éclairs réalisés de manière artisanale, par jour.

Quand ton ventre fait des gargouillis, tu penses à quoi ?
Il m’arrive rarement de grignoter, sauf lorsque je suis fatigué. Je n’ai pas vraiment d’addiction, tout dépend de ce que je vais trouver lorsque je vais ouvrir le placard.

Ton plus gros orgasme (culinaire, bien sûr) ?
Un repas au restaurant Noma** à Copenhague chez René Redzepi, l’année dernière. J’ai toujours en tête un plat à base de potiron et de caviar sauvage de Finlande que j’ai demandé une seconde fois. J’aime beaucoup cette cuisine du nord de l’Europe qui te fait te sentir léger même lorsque tu as fini ton repas.

T’es plutôt jean ou costume ?
Jean depuis toujours ! Je ne jure que par Levis. J’en ai une bonne pile dans mon armoire mais ce sont tous les mêmes : coupe droite et de couleur bleue. Je varie ensuite entre les neufs et les plus usés, selon les occasions avec une veste et une chemise blanche. Le tout pour un résultat classique mais efficace.

Cet hiver, tu chausses plutôt les skis ou les espadrilles ?
Les skis ! Ça fait deux années de suite que je pars en Suisse à Champéry. Je me débrouille plutôt bien puisque la première fois que j’ai chaussé les skis remonte lorsque j’avais 7-8 ans, en colonie de vacances.

Ton petit truc en plus pour te sentir bien dans tes baskets ?
Manger léger ! Même si je ne suis pas dans l’excès, je veille toujours à ne pas trop manger de produits à base de gluten dans mon alimentation. Je suis loin du stéréotype de l’homme carnassier qui a besoin de sa côte de bœuf.

La voiture que tu gardes sous la pédale ?
Depuis que je vis à Paris, j’ai fait l’impasse sur la voiture ! (rires) J’en loue une lorsque j’en ai besoin mais pour l’instant, je slalome avec un trois roues pour éviter les bouchons !

La dernière fois que tu as dû appuyer sur le champignon, c’était quand ?
J’essaie de ne plus trop avoir ce genre de pression qui ne sert à rien, d’avoir à gratter cinq minutes quelque part… En vérité, je n’aime pas appuyer sur le champignon. Je préfère être à 80 % tout le temps plutôt que de devoir démarrer sur les chapeaux de roue. Si l’on va trop vite d’un coup, on se fatigue vite, c’est comme en course à pied !