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Christophe Quéant

Publié le 30 septembre 2019

Christophe Quéant : un acharné.

Petit-fils et arrière-petit-fils de pâtissier, Christophe Quéant a la cuisine dans le sang. « Je ne voyais pas beaucoup mes grands-parents mais la passion pour ce métier a toujours été là. » Tandis que les autres bambins s’imaginent pompier ou vétérinaire, lui rêve de fourneaux. « Je savais ce que je voulais et je suis toujours parvenu à mes fins. Je suis un grand têtu ». Déterminé, il intègre l’école hôtelière de Breuil-le-Vert (Oise) avec pour seul bagage, la mousse au chocolat du mercredi après-midi réalisée avec sa maman. Malgré sa soif d’apprendre, ses parents le mettent en garde. Plus de week-end ni de jours fériés, et des vacances prises en décalé deviendront son quotidien.

Après treize mois de travaux et deux millions d’euros investis, Christophe Quéant est enfin chez lui. « Par chance, j’avais déjà acquis ces locaux à Beaune. À l’époque, je prévoyais d’y ouvrir un second restaurant. » Si le lieu change, sa cuisine elle, reste fidèle à ses valeurs, que ce soit bon et beau, le tout réalisé sans tricher. « On ne cache rien dans notre cuisine. Si ça plaît tant mieux, sinon tant pis, ça plaira à d’autres ».

Produits locaux et raffinés

Au centre de l’assiette, pas question de trouver du pain d’épices qui vient de Pologne ou des escargots de Bourgogne importés de Roumanie.
Au menu du Carmin, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Les quenelles de sandre et médaillons de homard européen, sauce homardine à l’estragon, et la côte de veau de nos régions dorée au sautoir, asperges vertes et lard paysan côtoient le dos de cabillaud cuit au naturel, risotto à l’encre de seiche, supions, chorizo et gingembre frit. Un mélange des genres qui détonne. Onctuosité, douceur et fraîcheur caressent nos papilles. Clin d’œil méditerranéen, le piment d’Espelette n’est jamais très loin. Côté sucré, on termine le repas en grande pompe. Baba au rhum, crème légère fouettée à la vanille Bourbon et la tarte fine aux pommes accompagnée de sa glace vanille rendent hommage aux grands classiques de la gastronomie française. Bouquet final, la rose est la star de ce printemps. Associée à la fraîcheur du litchi et à la douceur du chocolat blanc, elle confirme cette adresse comme une fi ne fleur de la gastronomie locale.

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