C’est bien connu, avec près de 25 kg de fromages consommés par an et par habitant, les français font partie des plus gros mangeurs de fromage au monde. A l’occasion de la venue prochaine du Salon du fromage et des produits laitiers qui aura lieu du 28 février au 2 mars 2016 à Paris, un enquête réalisée par la société Comexposium* fait le point sur nos habitudes et nos préférences de consommation.

Les français consomment en moyenne 25 kg de fromages chaque année_© Shutterstock

Les français consomment en moyenne 25 kg de fromages chaque année_© Shutterstock

Avec une offre moyenne de 130 fromages lorsqu’ils se rendent chez leur fromager, les français ont l’embarras du choix. Si le prix reste un critère important pour 54 % d’entre eux, il n’arrive qu’en quatrième position des éléments déclenchant l’achat. En tête, c’est l’intensité du goût quoi remporte la majorité des suffrages (74 %), suivi du procédé de fabrication du lait – cru ou pasteurisé – (73 %), et du type de lait (69 %).

Bien que la majorité des français tiennent à leur plateau de fromages, ils sont de plus en plus à privilégier une pause fromagère dès le moment de l’apéritif. C’est le constat réalisé par les 278 crémiers et fromagers interrogés dans le cadre de cette étude. Verrine de chèvre frais, olives noires et câpres, roulés fromage frais-pancetta, mini-pizza potiron, bleu et speck…les recettes se multiplient à l’infini pour impressionner ses convives.

Si les français sont fiers de leurs fromages made-in France, ils se laissent parfois aller à quelques infidélités. Parmi ceux qui ont la cote, le parmesan, le gruyère et le gorgonzola forment le trio de tête. La mozzarella et le Blue Stilton anglais arrivent quant à eux juste derrière. Bien que leur consommation augmente, elle reste encore marginale puisqu’elle ne représente en moyenne que 10 % du chiffre d’affaires total d’un fromager pour en moyenne seize fromages présentés.

Encouragé par le statut d’artisan depuis juillet 2015, le métier de fromager a le vent en poupe. Parmi les interrogés, 56 % estiment que leur chiffre d’affaires devrait augmenter durant les deux prochaines années. Une affaire qui sent bon !

* Enquête menée en octobre 2015 auprès de 278 crémiers-fromagers.