Si les travaux n’ont cessé de prendre du retard, la brigade du pâtissier -et Meilleur Ouvrier de France- Yann Brys est sur le qui-vive. A quelques semaines des fêtes, les fouets s’agitent et les fours tournent à plein régime, dans le tout nouvel atelier de la brigade dans le 20ème, pour pouvoir présenter la première création de la Jeune Rue. Attendu au tournant, le chef compte bien régaler les papilles du tout Paris avec sa bûche noisette-chocolat au lait-mandarine avant même l’ouverture de sa pâtisserie. Alors, pari fou ? Pour vous le dire, nous sommes allés tester nous-même cette bûche qui suscite tant d’émois.
Avant même d’imaginer sa forme ou son goût, Yann Brys pense d’abord aux produits qu’il va utiliser. Dans son économat, pas de purée de fruits toute faite, de chocolat issu de mélanges d’origines ou encore de pâte aux noisettes standardisée mais des aliments bio et sains fabriqués par de petits producteurs. Ainsi, beurre de la ferme de Champ Secret en Normandie, crème et lait de la Laiterie d’Etrez en Bresse, farine de blé ancien de Roland Feuillas dans l’Aude, noisettes bio du Piémont ou encore mandarine Kabossu de chez Michel Bachès se retrouvent dans sa bûche.
Élément du décor, le petit tourbillon en meringue italienne –réalisé avec un système de poterie- a toute son importance. Signature du chef qui lui avait porté chance lors du concours du MOF avec sa tarte au citron meringuée, ce tourbillon sera l’emblème de la pâtisserie puisqu’il lui donnera son nom et se retrouvera sur chacun des desserts du pâtissier. Attention donc à ce qu’il soit parfait !
Vendue au prix de 72 € pour 8 personnes, la bûche de la Jeune Rue devrait être l’une des bonnes surprises de cet hiver qui saura venir titiller les autres créations de la place parisienne.
Ouverture de la pâtisserie Tourbillon prévue mi-décembre.
Commande de la bûche, en ligne.
Création limitée à 350 exemplaires.
Retrouvez Yann Brys au micro d’Arts & Gastronomie pour écouter sa version de la bûche.