Cette nouvelle exposition vient succéder à la première du genre, « C’est pas du gâteau ! », qui était en place depuis l’ouverture de la Cité. Pensée par la ville de Dijon, « Et si on allait au resto ? » est parrainée par deux experts en la matière, à savoir Michel Escoffier, arrière-petit-fils d’Auguste et Thierry Marx, chef étoilé et président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie.

© Christophe Fouquin

© Christophe Fouquin
Une scénographie théâtrale
Dès l’entrée, une grande ardoise annonce le menu des activités du jour et immerge le visiteur dans l’exposition. Tout au long de ce parcours ludique adapté aux enfants et aux adultes, la scénographie sur 450 m2 vient solliciter la vue, l’ouïe et les connaissances de chacun. Vidéos, images, saynètes, ambiances et extraits sonores, projections, mises en scène grandeur nature ainsi que jeux interactifs, tout est construit pour apprendre avec légèreté. Pour bien débuter ce cheminement, le visiteur découvre que le restaurant est bel et bien une invention française née vers 1765 et part à la rencontre de tout un pan de l’histoire culturelle nationale. Au-delà de l’information brute, il est également question de définir ce qu’est un restaurant à travers 9 commandements divulgués sur écran géant.
Entrée expo seule : 6,5 €.
Visite guidée avec dégustation : 9 €.
1765C’est à cette date que Mathurin Roze de Chantoiseau ouvre les portes du premier établissement tenu par un « restaurateur ». |
1907« Une grève de la moustache » marqua l’année 1907, les serveurs revendiquant le droit à un jour de congés… et au port de la moustache. |
1920Apparition des premiers |
44%des établissements fréquentés lors du dernier repas pris hors domicile est un restaurant « traditionnel ». |
Zoom sur : Aux Trois Faisans, une institution dijonnaise
Les visiteurs parcourent la France en faisant étape à Dijon grâce à la reconstitution des Trois Faisans, place de la Libération. Une adresse mythique créée en 1914 où officiait le chef Henry Racouchot, élève d’Auguste Escoffier. Un prodige de la cuisine qui obtiendra 2 macarons Michelin. L’établissement est admirablement décrit par Mary Fisher, une américaine de passage dans la ville qui deviendra écrivaine gastronome. Une immersion totale sublimée par la consultation possible des menus de l’époque grâce à la collaboration de la Bibliothèque municipale de Dijon qui possède l’une des plus grandes collections françaises de menus.
RUE DU FAUBOURG RAINES
21000 Dijon
https://www.citedelagastronomie-dijon.fr/