Nicolas et David ont trouvé une formule pour faire plaisir et faire venir les clients à Prenois, à seulement dix petites minutes de Dijon.

Ils ont inventé une cuisine à quatre mains…ils ont doublé et redoublé leurs efforts et talents pour nous créer une cuisine savoureuse et riche en idées, pour le bonheur de nos palets. Normalement on ne peut pas avoir deux chefs dans la même cuisine… ils ne sont pas deux chefs mais des co-chefs qui renforcent la qualité de leur prestation.

Ils ont décidé de tourner la page de l’ancienne auberge. « On n’hérite pas d’une étoile… on la mérite ! » souligne Nicolas.Ils ont fait plusieurs grandes maisons, chacun de leur côté puis ensemble. Leur rencontre a eu lieu dans la cuisine d’un Meilleur Ouvrier de France, près de Corbières, à l’Auberge du Vieux Puits de Gilles Goujon. Désormais, leur destin est inexorablement lié. Ils ont appris la grande cuisine, la régularité et tout ce qu’implique une étoile.

Tous deux mordus de travail, ils précisent que « l’acquisition d’une étoile est le fruit d’un travail quotidien, pas une course pour la notoriété ». Leur regard est sans cesse tourné sur la qualité des produits et ils portent une attention particulière au détail, aussi bien dans l’assiette qu’en salle. Les Dijonnais leur ont fait confiance et ils ressortent de l’Auberge de la Charme conquis, car ces chefs ont su mettre l’accent sur le local.

Pour co-gérer un restaurant, qui est un lieu où la majorité du temps le stress règne, il ne faut pas que chacun ait le même tempérament. C’est pour cela que les deux associés font leur travail avec la même intensité, mais avec deux approches distinctes. David est le calme et Nicolas l’anxieux…et ça marche ! Ils ont fondé un restaurant et une famille à Prenois et leur implication dans leur travail comme à la maison est une excellente preuve de leur amour pour la Bourgogne.

Leur expérience commune leur a fait apprécier la cuisine d’Anne-Sophie Pic, tout particulièrement grâce à sa touche de féminité qu’elle met dans ses plats. De ce fait, ces hommes de Prenois ont développé leur part de féminité en eux, qui s’exprime par l’équilibre dans le goût et le point d’acidité qu’ils ont trouvé chez elle. Ils aiment beaucoup les restaurants des environs. Quand ils sont à Paris, ils aiment la simplicité de la Table du Père Claude à la Motte-Piquet.