Désormais dans les cuisines du Castellet, ce n’est donc pas un mais deux MOF qui travaillent côte à côte. Loin du combat de coq auquel on aurait pu s’attendre, son aîné qui l’a aidé à déjouer les pièges lors de la préparation au titre est fier de son poulain, « j’ai une admiration énorme pour ce garçon. C’est un excellent cuisinier, une personne bourrée de talents qui mérite pleinement ce col. Je suis fier d’avoir pu lui permettre d’aller jusqu’au bout et de s’être dépassé dans les moments les plus durs », nous confie Christophe Bacquié. Véritable duo en cuisine, les deux hommes affichent une belle complicité. L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur la relation qui les unie au quotidien.

> L’interview croisée : Christophe Bacquié dans les yeux de Guillaume Royer, MOF et second à l’Hôtel du Castellet

1. Quel est le plus gros défaut de Christophe Bacquié ?

Guillaume Royer : son impatience, il faut que ça aille plus vite que la musique. Il déteste attendre !

 

  1. Quelle est sa plus grande qualité ?

Sa générosité dans le sens où il aime transmettre et apprendre ce qu’il sait.

 

  1. Son ingrédient préféré?

Il adore le riz. Nous avons travaillé pendant longtemps sur un risotto aux truffes que nous avions à la carte du restaurant. Il apprécie également beaucoup le piment qui lui permet de donner quelques petites notes parfumées.

 

  1. Au contraire, quel est l’ingrédient qu’il ne supporte pas ?

Plus qu’un ingrédient, je dirais plutôt une saveur, l’amertume. Les endives, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. En revanche, l’acidité est une saveur qu’il apprécie particulièrement.

 

  1. Son dernier coup de cœur ?

Avec le printemps, les morilles, les fèves et les petits-pois font partis des favoris en ce moment.

 

  1. Son dernier coup de gueule ?

Peut-être hier soir lorsque je n’étais pas là ! Le bruit et le manque de concentration lorsque le nombre de couverts est réduit sont deux éléments sur lesquels il est particulièrement vigilant ! Il ne laisse rien laisser passer.

 

  1. L’objet dont il ne se passe jamais ?

Son téléphone portable et sa petite pince pour grignoter !

 

  1. Enfin, quel est l’adjectif qui le caractérise le mieux ?

L’exigence, autant avec lui-même qu’avec les autres.

Guillaume Royer (MOF 2015), Christophe Bacquié (MOF 2004), Thomas Vetele, Guillaume Lecomte et Fabien Ferré - Copie

Guillaume Royer (MOF 2015), Christophe Bacquié (MOF 2004), Thomas Vetele, Guillaume Lecomte et Fabien Ferré